UMB augmente massivement ses capacités de formation professionnelle dans le domaine des TIC.

Faire face à la pénurie de personnel qualifié

Matthias Keller, CEO et propriétaire d'UMB, souhaite par cette mesure lutter contre la pénurie de personnel qualifié : « Nous voulons encourager la relève en développant notre propre capacité de formation, afin de pouvoir soutenir une partie de notre croissance avec du personnel interne ». En effet, l'entreprise propose de nombreux postes à pourvoir chaque année. « Après quatre ans de formation, les apprenti·e·s connaissent très bien l'entreprise et apportent immédiatement une valeur ajoutée productive au succès de l'entreprise ». En outre, contrairement aux nouveaux arrivants, elles et ils sont déjà familiarisé·e·s avec la culture de l'entreprise, ce qui est un facteur à ne pas sous-estimer. Au cours des quatre dernières années, toutes celles et tous ceux qui ont souhaité rester dans l'entreprise après leur apprentissage ont obtenu un poste, ajoute Keller.

La personnalité, un critère plus important que les résultats scolaires

La personnalité des candidat·e·s est déterminante pour le succès global de la formation – cette conviction imprègne la culture d'entreprise d'UMB. Roger Schweingruber : « Nous étudions toujours les candidatures avec la plus grande attention et ne nous focalisons pas uniquement sur les résultats scolaires. Pour nous, les soft skills telles que l'esprit d'équipe, la volonté d'apprendre et de s'engager sont des critères de sélection tout aussi importants ». Selon le chef d'équipe des jeunes talents, la plupart d’entre eux évoluent positivement au cours des quatre années de formation. Certains obtiennent une maturité professionnelle après l'apprentissage ou commencent des études d'informatique dans une Haute école tout en travaillant à temps partiel chez UMB. L'objectif principal est d'en garder le plus possible dans l'entreprise, selon Schweingruber.

La méthode d'enseignement d'UMB récompensée

Lors du recrutement, UMB n'accorde pas seulement une grande importance à la personnalité des apprenti·e·s. La méthode de formation est également adaptée aux caractéristiques individuelles. Elles et ils peuvent exprimer leurs préférences, leurs souhaits étant satisfaits au mieux. Enfin, pendant les deux dernières années d'apprentissage, les apprenti·e·s travaillent dans deux ou trois équipes technologiques différentes et peuvent choisir l'équipe dans laquelle réaliser leur travail de fin d'études pour leur spécialisation (cloud computing, collaboration, réseaux, exploitation SAP, sécurité, service desk, workplace, etc.). UMB a reçu l'année dernière « l’ICT Education & Training Award » de l’association ICT-Formation professionnelle Suisse dans la catégorie « Entreprises de plus de 100 collaborateurs TIC » pour ce modèle de formation global et flexible.

L'initiative personnelle : une nécessité

« Au sein de notre organisation, nous soutenons les modèles de formation innovants comme celui d'UMB », déclare Serge Frech, directeur d’ICT-Formation professionnelle Suisse. « Le fait que les apprenti·e·s d’UMB puissent planifier leur apprentissage et le composer selon leurs préférences renforce la motivation et la responsabilité personnelle. Cela favorise l'appartenance à l'entreprise et les incite à rester dans l'entreprise même après avoir terminé leur formation ». Selon lui, la méthode d’UMB et le fait qu'elle double désormais sa capacité de formation sont un exemple à suivre par le plus grand nombre possible d'autres entreprises, tous secteurs confondus. « Pour faire face à la pénurie de personnel qualifié dans le domaine des TIC, il faut aussi que les entreprises prennent des initiatives et investissent dans la relève », affirme Frech avec conviction. Avec une proportion d’apprenti·e·s allant jusqu'à 9 %, UMB montre le bon exemple.

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